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lundi 23 novembre 2015

Forum des As : «Etienne Tshisekedi conduira la délégation de l’UDPS et alliés au dialogue»

Radio Okapi 
23/11/2015

Revue de presse kinoise de lundi 23 novembre 2015.

Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, 
lors de la conférence de presse du 20/02/2011.  

La presse kinoise s’intéresse ce lundi 23 novembre au dialogue politique prôné par le chef de l’Etat en juin dernier, à l’issue des consultations nationales. 

Forum des As annonce à la une : «Etienne Tshisekedi conduira la délégation de l’UDPS et alliés au dialogue.» Le « lider maximo » va boucler ses valises le jour même où sera convoqué le Dialogue pour venir conduire lui-même la délégation de l’UDPS et les forces de changement à ce forum, rapporte le quotidien qui cite Bruno Mavungu, le secrétaire général de l’UDPS. 
Bruno Mavungu l’a dit samedi 21 novembre, au meeting du parti où les militants étaient venus en masse l’écouter, relate Forum des As. 
Pendant près de 40 minutes, Bruno Mavungu a expliqué aux militants que seul le dialogue aidera le pays à résoudre la crise à laquelle il fait face. 
«Ceux qui refusent d’aller au dialogue n’ont pas de solution aux problèmes que connait le pays. L’UDPS va au dialogue pour rencontrer Kabila. Ce sera Kabila-Tshisekedi», poursuit le quotidien. 
Le quotidien note que Mavungu pense que la solution viendra de ce face-à-face avec Kabila, et non avec la Tripartite (Majorité-CENI-Opposition) comme le recommandent certains opposants. 

Le Phare, revient aussi sur le meeting de l’UDPS et écrit : «Mavungu muet sur l’ultimatum d’Etienne Tshisekedi.» Le président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) avait lancé, à partir de Bruxelles, un ultimatum au Secrétaire Général de l’ONU pour la convocation urgente du dialogue politique entre Congolais au plus tard le 30 novembre 2015, rappelle le journal qui note qu’Etienne Tshisekedi avait prévenu que si cela n’était pas fait après l’expiration de ce délai, son parti se désengagerait automatiquement de ce forum. 
Pour le journal, la «base» était chauffée à blanc à la suite des informations faisant état d’une rupture imminente de contacts entre l’UDPS et la Majorité présidentielle. Elle s’attendait à un message fort, annonciateur des actions à mener dans l’hypothèse de la non-convocation du Dialogue national avant le 30 novembre. Mais, poursuit le quotidien, la déception se lisait sur de nombreux visages car, tout au long de son adresse, Bruno Mavungu est resté muet sur le délai butoir du 30 novembre 2015. 
En dépit du fait que dans la foule, certains combattants scandaient «Etikali 9 jours !!!» (NDLR : il reste 9 jours), le Secrétaire général de l’UDPS s’est gardé de risquer le moindre commentaire sur le sujet. Son intervention s’est plutôt transformée en un violent réquisitoire contre les anti-dialogue, qui se recrutent, selon lui, aussi bien au sein du G7 et que de la Dynamique de l’Opposition. 
Mavungu a tiré à boulets rouges sur le président de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise), Vital Kamerhe, qu’il a accusé d’instrumentaliser plusieurs médias pour diaboliser l’UDPS et la famille biologique de son président, Etienne Tshisekedi. 

Le Potentiel révèle que le dialogue pourrait se dérouler sous la facilitation internationale. Dans sa machette : «Dialogue, Kabila sollicite l’implication de l’Onu», le journal indique que le Président de la République a saisi le secrétaire général de l’ONU à travers son émissaire Raymond Tshibanda, afin d’obtenir l’implication de la communauté internationale dans la tenue du dialogue national. 
Facilitation ou médiation, peu importe la forme, écrit le journal qui croit savoir que le chef de l’Etat est «déterminé à ratisser large et voudrait montrer patte blanche dans un contexte où il est soupçonné de jouer son va-tout afin de rempiler à travers un glissement du processus électoral.» 

Pendant ce temps, L’Avenir revient sur la position des deux députés nationaux de l’opposition. 
Pour le journal, «Bitakwira et Mbikayi disent non à l’ingérence occidentale.» 
L’Avenir estime que ces deux élus nationaux ont en commun la fibre patriotique, le nationalisme, l’opposition citoyenne, la non-ingérence dans les affaires internes de la République Démocratique du Congo et la nécessité d’un dialogue franc. 
Ces anciens membres du Groupe parlementaire UNC et Alliés, tous démissionnaires en raison de la condescendance des chefs du parti et président du Groupe parlementaire, Justin Bitakwira à la tête de l’opposition citoyenne et Steve Mbikayi à la tête de la nouvelle classe politique et sociale, comptent signer une charte dans leur lutte politique. 
A en croire L’Avenir, les deux forces politiques de l’opposition pensent que la seule possibilité de sauver la RD Congo est le dialogue congolais, que toutes les forces y prennent part, à une seule condition : pas des mains extérieures, car soutiennent-ils, «55 ans après l’indépendance c’est assez d’être manipulés par l’extérieur qui ne voit que ses propres intérêts». 

«Plus le temps passe, Azarias Ruberwa craint la dévaluation du Dialogue !», c’est ce qu’écrit La Prospérité à la une. C’est déjà maintenant qu’il faut convoquer le dialogue, demain sera tard, pense Azarias Ruberwa, cité par le quotidien. 
Le président du RCD estime que c’est très ahurissant de soutenir une idée et ne pas la concrétiser. 
«Si le dialogue n’est pas convoqué illico presto, l’idée même du dialogue va se dévaluer. Pourtant, plusieurs questions auraient pu être réglées», déplore Ruberwa, qui soutient que dans l’état actuel des choses, un troisième mandat poserait un problème sérieux au pays.
Mais, la crainte du glissement ne peut pas justifier le refus d’aller au dialogue. 
Une chose est certaine, écrit La Prospérité : le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) va participer au dialogue pour éviter qu’une crise majeure ne frappe le pays. Le contexte régional, caractérisé par la situation de crise dans laquelle le Président Pierre Nkurunziza a plongé son pays, le Burundi, doit faire réfléchir les acteurs politiques congolais, avertit le quotidien.

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