Afrikarabia
par Christophe RIGAUD
Après deux jours de violences, un calme précaire règne dans la capitale congolaise. Mais face au rejet du président Kabila exprimé dans la rue et à la violence de la répression policière, la communauté internationale redoute un chaos généralisé et multiplie les mises en garde.
Lundi et mardi, des dizaines de bâtiments publiques ont été la cible
des manifestants à Kinshasa © DR
« Au moins 32 morts ». C’est le bilan provisoire des deux jours d’émeutes qui ont embrasé, lundi 19 et mardi 20 septembre, les rues de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Les manifestants exigeaient le départ du président Joseph Kabila , au pouvoir depuis 15 ans, à qui la Constitution interdit de briguer un nouveau mandat. L’opposition l’accuse de tout faire pour retarder volontairement le processus électoral afin de se maintenir au pouvoir au-delà des limites de son mandat. La mobilisation de lundi sonnait comme « un préavis » au président congolais, 90 jours avant la fin de son mandat, alors que le Commission électorale (CENI) prévoit de reporter l’élection présidentielle « d’au moins 16 mois », ouvrant une longue période d’instabilité.
La suite sur Afrikarabia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire